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  • : Le blog de l'union locale CGT de Fécamp
  • : Actualités syndicales et sociales de l'union locale CGT de Fécamp
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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 09:10

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement.

L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraîner la récession.

Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.

Montreuil, le 18 novembre 2011

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 18:54

 

En focalisant les médias et les esprits sur les 4 milliards d’euros qui échapperaient aux caisses, le président de la République tente de masquer la réalité de la situation.

La situation financière de la sécurité sociale n’est pas due à quelques fraudeurs salariés mais à un choix délibéré du patronat de ne pas verser la totalité des sommes qu’il doit.

Dans le même temps, il ne remet pas en cause les exonérations de cotisations sociales des entreprises qui limitent les recettes des caisses et tirent les salaires vers le bas.

Depuis le début de son quinquennat le président Sarkozy n’a eu de cesse de s’attaquer aux avancées sociales du Conseil National de la Résistance. Comment croire qu’aujourd’hui il serait le bon défenseur du plus grand acquis social de cette

période : la Sécurité Sociale. Ambroise Croizat, son créateur, n’en croirait pas ses oreilles.

Pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, une seule ligne de conduite, mettre en place une autre répartition des richesses créées par le travail, basée sur :

  • Une augmentation générale des salaires

  • Une protection sociale financée principalement, comme pendant 40 ans, essentiellement par les cotisations sociales des entreprises

  • Un emploi stable pour tous

 

 

Rouen, le 17 novembre 2011

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 07:07

Plus les violences du capitalisme se font précises, et plus la chasse aux prétendus responsables de la crise prend le visage de l’intolérance et du fascisme : on en veut pour preuve trois faits d’actualité. Le premier n’a pas fait la une des média, et pourtant l’incendie aux cocktails Molotov de la Maison des Roms, le 24 octobre (163, rue des Pyrénées à Paris), a causé la mort de Ion Salagean, qui n’avait commis d’autre crime que de fuir la misère et le racisme dont souffrent les Roms. Le second est la mobilisation de la mouvance catholique (Civitas) – pour qui la proximité de l’extrême-droite tombe sous le sens – contre la pièce de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu, taxée de « christianophobe », terme calqué sur celui d’« islamophobe », vocable forgé par les Frères mususulmans pour faire passer pour opprimés ceux dont le but n’est autre que de contrôler chaque instant de la vie humaine, dans le carcan du rite religieux. Il est à noter que, lorsqu’il s’agit de pratiquer l’intolérance et de détruire la liberté de création artistique, les religions concurrentes s’entendent comme larrons en foire pour crier au blasphème, puisqu’aux côtés de la soutane, on a pu voir barbus et femmes intégralement voilées. Le troisième est l’incendie, à l’aide de cocktails Molotov, de la rédaction de Charlie Hebdo au moment même où il se « baptisait » provisoirement Charia Hebdo et prenait, comme rédacteur en chef, un individu qu’on n’est pas sensé pouvoir représenter. Pour la Fédération anarchiste, ces récents événements montrent que les violences fascistes et religieuses prospèrent sur le terreau de l’exploitation capitaliste, et qu’on ne peut espérer les voir disparaître sans s’attaquer aux racines du problème. Tant qu’un modèle économique inégalitaire sera protégé par un modèle politique étatique et délégataire, les solidarités de classe, celles qui transcendent les frontières, et les libertés individuelles, y compris, et surtout, celle de blasphémer, seront menacées par les religions, fanatiques par définition, et par le fascisme. Citer cet article sur votre site

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 19:07

Papeterie M Real d’Alizay (Eure)

mercredi 26 octobre 2011, par Frédéric Dayan

C’est une initiative originale que les salariés de l’usine papetière d’Alizay vont mener ce samedi 29 octobre. En lutte pour la préservation et la pérennité de cet outil de travail, ils ont décidé avec leurs syndicat de la Filpac-CGT et CGC d’ouvrir les portes au public, aux repreneurs et clients en assurant la production.

Le syndicat CGT assure que les machines et les procédés industriels sont performants, que les clients existent et que les salariés ont le savoir-faire. La CGT dénonce la direction de M Real qui fait "tout pour empêcher la reprise de l’usine par des candidats qui se sont manifestés ? Le patron de M Real agit, au mépris de toute légalité, pour faire capoter toute vente ou toute cession à un repreneur. C’est de l’acharnement et du mépris à l’égard des salariés qui se sont acharnés, eux, à faire vivre et prospérer l’entreprise."

 

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 19:01

Le G20 qui se déroulera à Cannes les 3 et 4 novembre prochains sous présidence française, se tiendra au plus fort d’une nouvelle étape de dégradation des indicateurs économiques et sociaux. Comme nous le répétons depuis l’automne 2008, il ne peut y avoir de sortie de crise sans politique de relance fondée sur les salaires et l’emploi, sans activer et renforcer les systèmes de protection sociale.

Au lieu de ces choix, la plupart des gouvernements européens et l’Union Européenne elle-même se sont engagés dans de violentes politiques de rigueur et d’austérité visant à réduire à marche forcée les déficits, en gageant les systèmes nationaux de solidarité et en dérégulant leurs services publics. Dans de nombreux pays, la facture colossale générée par le sauvetage des banques est aujourd’hui adressée aux plus fragiles et aux plus pauvres tandis que les fauteurs de crise sont largement épargnés. A la veille d’un G20 qui placera de nouveau le soutien au secteur bancaire et financier au cœur de ses préoccupations, on mesure les dégâts sociaux de telles options et l’inefficacité de mesures qui au lieu de juguler la crise, l’ont aggravée.

Pour tenter de compenser la faiblesse prévisible des engagements sociaux qui résulteront du G20, au regard des revendications syndicales et des exigences des peuples, le Président de la république va mettre les petits plats dans les grands pour les syndicats du G20 qu’il invite à déjeuner le 2 novembre, la veille du sommet des chefs d’état.

L’insistance mise par les services de l’Elysée à la présence des premiers dirigeants syndicaux français dans une délégation mondiale atteste de la volonté d’instrumentaliser par l’image un soi disant dialogue social inexistant dans la conduite de sa politique nationale.

Je ne me prêterai pas à cet exercice en laissant à la délégation syndicale de la CSI le soin de porter les revendications communes à l’ensemble du mouvement syndical international et que nous partageons. Pour la CGT, les questions sociales dans le cadre du G20 ne peuvent être traitées dans le cadre d’une confrontation franco-française.

Montreuil, le 25 octobre 2011

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 08:50

 

Les premières estimations reposant sur la moitié du corps électoral confirme la CGT en pôle position, et ce malgré une participation qui semble diminuée, notamment, causée par une série de dysfonctionnements pénalisant une expression plus large des hospitaliers.

La Fédération CGT Santé et Action sociale est encore en attente de résultats concernant de nombreux CHU, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris compris.

A titre d’exemple, les opérations de dépouillement de la Pitié Salpêtrière (AP-HP) se sont terminées vers 9h ce matin …

L’écart avec les autres organisations syndicales se creuse. La CGT est confirmée comme première organisation syndicale représentative de la Fonction Publique Hospitalière, et ce, avec des règles de calcul modifiées, suite à la loi du 5 juillet 2010 relative à la rénovation du dialogue social.

Ces premiers résultats traduisent le travail des militant-es et syndiqué-es CGT qui portent, à tous les niveaux, les revendications de l’ensemble des salariés.

Notre organisation communiquera, dès que possible, sur des résultats chiffrés.

 

Montreuil, le 21 octobre 2011, 13h

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 10:34

Ils étaient trois salariés de ED à avoir refusé de travailler le dimanche à Oyonnax.Cela aurait eu des«conséquences majeures» sur leur vie familiale avait argumenté l'avocat les représentant au conseil de prud'homme de Créteil, ville où se tenait le siège de leur employeur, ED.

Le grand distributeur estimait, lui, qu'ils s'étaient rendu coupable de «non respect des horaires planifiés et d'insubordination».

Pour les magistrats, les licenciements n'ont de «cause réelles et sérieuses». Le magasin de hard discount a donc été condamné à versé à chacun des salariés renvoyés 40000€ de dommage et intérêts.

«Après Auchan à Perpignan, Cora à Alès et la lutte des salariés ED à Albertville, la CGT réaffirme son opposition au travail du dimanche imposé. […] Deux ans après le vote de la loi Maillé aucun véritable bilan n'a été tiré des conséquences de son application. La fédération CGT commerce et service demande l'ouverture d'un débat national sur le travail du dimanche et l'ouverture de négociations salariales dans les branches».

A lire dans la NVO.

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 06:50

 

Le 11 août dernier, les Ministres de l’Intérieur et du Travail publiaient un arrêté listant 14 métiers accessibles «sans opposition de la situation de l’emploi» aux salariés étrangers issus de pays tiers à l’Union européenne.

Cette liste a été décidée sans aucune concertation avec les partenaires sociaux. Lors de l’élaboration des précédents textes en octobre 2007, une concertation avait au moins été organisée.

Cette liste hétéroclite, dressée de manière totalement arbitraire, ne correspond même pas aux métiers réellement en situation de pénurie de main d’œuvre dans les différents bassins d’emploi.

Conjuguée à la circulaire du 31 mai 2011, elle conduit dans les faits à empêcher l’accès au marché du travail des étudiants étrangers diplômés qui le souhaitent et la poursuite du travail des salariés migrants en voie de régularisation.

Par sa délibération du 10 octobre 2011, le Bureau confédéral de la CGT a donc décidé d’attaquer l’arrêté du 11 août 2011 devant le Conseil d’Etat.

Montreuil, le 14 octobre 2011

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 09:43

Après le succès des mobilisations dans l’éducation publique et privée et celle des retraités, la mobilisation interprofessionnelle a fortement exprimé les attentes sociales des salariés et l’exigence d’une autre répartition des richesses.

Des milliers de salariés, de jeunes, de retraités et de privés d’emploi ont défilé, dans près de 200 manifestations partout en France. La CGT recense, à cette heure, 270 000 manifestants sur 150 rassemblements. Cette mobilisation s’est traduite par de très nombreux arrêts de travail dans les entreprises et les services. Elle est d’autant plus importante qu’elle est le fruit d’un engagement militant peu relayé par les médias.

Que ce soit en France ou en Europe, les politiques de bas salaires, de suppression et de précarisation de l’emploi, la réduction de la protection sociale, des services publics et des droits des salariés sont bien les raisons de la crise. Elles découlent des choix politiques opérés pour donner des gages aux marchés financiers et aux agences de notation avec des conséquences dramatiques pour les salariés. Le plan Fillon est une réponse inefficace et socialement injuste puisque les salariés et les retraités devront débourser quinze fois plus que les plus riches.
3 milliards d’euros pour le travail contre 200 millions pour le capital !
Il y a urgence à mettre en œuvre des politiques économiques et sociales, alternatives. La CGT a bien l’intention de poursuivre sa démarche offensive et unitaire en toute circonstance, comme elle l’a toujours fait, y compris, en période pré électorale.

Chaque avancée gagnée par les salariés inversera la répartition des richesses créées et représentera des milliards d’euros au niveau national et européen. Cela permettra de transformer réellement et durablement le travail, d’augmenter le pouvoir d’achat, de garantir une protection sociale de qualité et de développer des services publics en capacité de répondre aux besoins sociaux.

Sortir de la crise passe par l’augmentation des salaires et pensions, par des créations d’emplois dans le public et le privé, et par le développement de notre outil industriel de plus en plus menacé.

La CGT sera à l’initiative, pour continuer d’agir avec les salariés sur chaque lieu de travail, pour une véritable alternative à la crise et gagner du progrès social pour tous.

Montreuil, 11 octobre 2011 17h55

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 13:59

Il faut en finir avec la dictature des marchés financiers et les choix politiques d’austérité qui en découlent donnant encore et toujours plus de gages aux marchés financiers et aux agences de notations.

En Europe, plongée dans la pire des situations avec 23 millions de chômeurs, particulièrement les jeunes, l’unique réponse des dirigeants politiques est l’austérité : pression sur les salaires, réduction des services publics, de la protection sociale, des pensions, durcissement des conditions de travail et de vie.

Le plan Fillon pour réduire le déficit de la France est injuste, inéquitable et inacceptable et pénaliserait une fois de plus les salariés, contrairement aux annonces médiatiques du gouvernement sur la contribution des plus fortunés.

Mesures Fillon Hauts revenus Salariés et Retraités
Hausse de la CSG
(prélevée sur 98 % du salaire et non plus 97 %)

600 Millions €
Taxe sur complémentaire santé dont mutuelle
1 200 Millions €
Taxe sur tabac, alcool, autres boissons
1 200 Millions €
Contribution exceptionnelle (donc ponctuelle)
sur les hauts revenus
200 Millions €
Total 200 Millions € 3000 Millions €

Alors que, d’après les Comptes de la Nation, le pouvoir d’achat des ménages baisse entre 2007 et 2010, les dividendes versés aux actionnaires explosent et les cadeaux faits aux plus riches et aux entreprises continuent.

La CGT pose la nécessité de la mobilisation sous les modalités à décider ensemble (rassemblements, manifestations, grèves) pour des mesures immédiates et s’inscrivant dans un processus d’action porteur d’alternatives aux choix actuels.

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