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  • : Le blog de l'union locale CGT de Fécamp
  • : Actualités syndicales et sociales de l'union locale CGT de Fécamp
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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 09:09

Les élections professionnelles ont eu lieu dans la Fonction Publique Hospitalière, le 20 octobre 2011. Avec 165 728 voix et un score de 33,61%, la C.G.T. a été désignée largement la première organisation syndicale.

Les dernières réunions qui se sont tenues au ministère pour définir les conditions de l’exercice des droits syndicaux dans la Fonction Publique Hospitalière nous inquiètent au plus haut point. A partir d’une mesure juste de la représentativité syndicale, il était permis de croire à des conditions et règles nouvelles, pour un dialogue social rénové (accords de Bercy).

Le ministère tente par tous les moyens, de réduire l’exercice du droit syndical, il introduit des règles variables selon les organisations syndicales, pour calculer le nombre de mises à disposition nationales. Ainsi, avec 2870 voix, certaines organisations syndicales bénéficieront d’une mise à disposition, alors qu’il en faudra 6370 pour que la C.G.T. bénéficie d’une mise à disposition nationale. Le ministère refuse de recalculer le nombre de mises à disposition nationales (M.A.D). Il maintient le nombre de M.A.D au niveau de celui de 1986.

Par ailleurs, le ministère exclut d’intégrer dans le calcul du temps mutualisé, les droits syndicaux refusés par les établissements de plus de 500 salariés. Ainsi, quand les gros établissements refusent du temps syndical, ils font des économies en bafouant nos droits ! Alors que dans les établissements de moins de 500 salariés paient les heures syndicales refusées aux agents.

Les règles que le ministère tente de dicter, vont même jusqu’à remettre en cause le bon fonctionnement des C.H.S.C.T, ceci pour une période transitoire, dont la durée est indéterminée puisque les textes ne sont pas parus. Le pouvoir d’intervention des C.H.S.C.T. sera considérablement réduit, sans pouvoir décisionnel, (demande d’expertise par exemple…).

Enfin, cela va retarder d’autant la mise en place des nouveaux mandats. Le résultat des élections est bafoué, la loi contournée. C’est inacceptable !

Nous devons exiger plus de démocratie, l’extension des droits syndicaux pour le public comme le privé.

Nous devons faire connaître notre mécontentement à tous les niveaux. C’est la raison pour laquelle le Comité National Fédéral, réunit les 15 et 16 décembre 2011, appelle l’ensemble des syndicats à intervenir le 5 janvier 2012 de 12 à 14 heures avec les salariés, auprès des directions d’établissements, des A.R.S. pour exiger les conditons d’une vraie démocratie sociale !

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 20:39

Nous vous rencontrons aujourd’hui à l’occasion de la publication des comptes 2010 de notre Confédération qui ont été certifiés par un Commissaire aux comptes, conformément à la législation désormais en vigueur.

J’insisterai sur ses principales caractéristiques et surtout sur l’iniquité de plus en plus flagrante qui persiste entre les moyens à disposition de la défense des intérêts des salariés et ceux dont dispose le Collège Employeurs.

Vous constaterez dans nos comptes

Que le montant des cotisations brutes perçues au niveau national représente un peu plus de 52 millions d’euros, ce qui correspond à 77 millions d’euros versés par les syndiqués.
La différence entre ces deux sommes est conservée par les syndicats d’entreprises qui sont les collecteurs de la cotisation pour mener leur propre activité, soit, en moyenne, 33 % de la cotisation. La répartition de l’usage de ces 52 millions encaissés par la Confédération s’opère de la manière suivante :
- 39,7 millions reversés aux fédérations professionnelles, unions départementales et unions locales ;
- 12,8 millions qui couvrent :
- l’activité de la Confédération,
- le Fonds national interprofessionnel (action d’entraide et de développement entre organisations),
- le journal aux syndiqués,
- le centre de formation syndicale.

Nos comptes font apparaître que pour 1 euro de cotisation versé par les syndiqués, nous touchons 12 centimes de subvention publique.
Nos effectifs sont composés de 124 personnes salariées auxquelles il faut ajouter 29 équivalents temps plein, militants élus ou collaborateurs détachés par les droits syndicaux issus du secteur public, soit 19 % des 153 personnes à l’effectif. La proportion des militants mis à disposition par la fonction publique et les grandes entreprises nationales équivaut à la proportion des salariés de ces secteurs dans l’ensemble du salariat.

J’en profite pour vous donner des éléments actualisés sur l’état de syndicalisation à la CGT :
- Le règlement des cotisations fait apparaître une progression de 15 000 FNI entre 2007 et 2009, c’est-à-dire la première cotisation de l’année qui sert à comptabiliser le nombre d’adhérents.
- Nous comptabilisons ainsi pour 2009 (dernier exercice clos) 669 614 adhérents, dont 115 256 retraités.
- L’exercice 2010 non clos fait apparaître une progression de 3,76%¨pour le nombre d’adhérents sur une période comparable.
- 2011est également en progression de 1% sur le nombre de syndiqués pour la période comparable.

Quelques éléments sur le profil des 525 282 syndiqués identifiés dans notre fichier interne (ce n’est pas la totalité des adhérents) :
- 35,3% de femmes, 64,7% d’hommes
- 44,8 % du public, 55,2% du privé
- 13,2% de moins de 35 ans, dont 6,4% de moins de 30 ans
- 58,7% dans des entreprises de plus de 500 salariés
- 7,2% dans des entreprises de moins de 50 salariés.

Ces profils sont quelque peu modifiés dans les adhésions nouvelles :
- Nous avons déjà recensé 36 618 adhésions à la CGT en 2011,

  • 42% sont des femmes,
  • 62,3% sont issus du privé,
  • 28% ont moins de 35 an ?
  • 16,8% ont moins de 30 ans,
  • 16,6% sont dans des entreprises de moins de 50 salariés.

La CGT a été auditionnée le 27 octobre par la Commission d’enquête sur le financement des organisations syndicales d’employeurs et de salariés.
Nous avons fait part à ses membres de notre étonnement quant à la création de cette Commission. Nous n’en avons pas encore compris les véritables motivations, dans la mesure où elle a été constituée au moment même où est entrée en vigueur l’obligation contenue dans la Loi du 20 août 2008 d’une certification des comptes et de leur publication par les organisations syndicales.

Une seule « affaire » a véritablement défrayé la chronique ces dernières années en matière de financement, celle dite de l’UIMM.
Force est de constater que la justice est capable de faire la lumière sur toute une série d’actes délictueux commis dans notre société mais, dans le cas d’espèce, il semble suffire du silence d’un ou de quelques témoins clés pour que les procédures cessent. C’est surprenant !

Nous espérons que les travaux de cette commission vont permettre de mettre en lumière l’iniquité flagrante qui existe entre les moyens permettant d’assurer la représentation des salariés et ceux qui alimentent la représentation patronale.

Iniquité sur les sources de financement
Les organisations de salariés sont essentiellement financées par les cotisations volontaires de salariés. Ces cotisations représentent pour les adhérents de la CGT, 1 % du salaire.
Les organisations patronales sont financées par une cotisation imputée sur les frais généraux de l’entreprise.
Autrement dit, on trouve légitime qu’une part de la richesse créée dans l’entreprise finance la représentation Employeurs sans que les salariés ne disposent de l’équivalent. C’est anormal !

Ce mécanisme est source d’une grave inégalité de traitement qu s’illustre par exemple sur le fait que le siège de la CGT a été financé par les cotisations des syndiqués et par l’emprunt. Celui du Medef l’a été par des donations d’entreprises qui ont leur nom inscrit dans le hall de l’immeuble comme « généreux donateurs ». Il y a deux poids, deux mesures.

Iniquité sur les moyens qu’ont les deux collèges pour assurer leur représentation dans les instances, institutions ou de concertation dans lesquelles sont appelés à siéger patronat et syndicats.

Nous avons transmis à la Commission d’enquête la liste des instances dans lesquelles nous sommes appelés à siéger pour représenter les salariés. Le relevé est impressionnant. Il y en a plus de 400 rien qu’au plan national.

Dans la législation française, le droit social est négocié par les syndicats jugés représentatifs pour être applicable à l’ensemble des salariés, qu’ils soient ou non syndiqués. (D’autres pays, principalement anglo-saxons, ont une autre conception du droit : la convention collective ne couvre que les syndiqués).

Malgré cette reconnaissance d’une mission d’intérêt général de représentation de tous les salariés, force est de constater que pour l’essentiel, cette représentation est financée par les seuls syndiqués.
Ainsi, les moyens que nous avons pour assurer cette représentation reposent sur :
- Des salariés de la CGT (donc payés par les cotisations),
- Des imputations de jours d’absence auprès de l’employeur (cotisations),
- Des conventions de détachement négociées avec quelques grands groupes,
- L’utilisation du droit syndical de la fonction publique, le seul à reconnaître la dimension interprofessionnelle de la représentation syndicale.

Ce point a fait l’objet de discussions serrées avec le ministre de la Fonction publique. Ce n’est pas la réduction des droits syndicaux de la fonction publique qui doit être à l’ordre du jour mais la reconnaissance du droit syndical interprofessionnel par les entreprises privées.

Si je fais le parallèle avec les modalités par lesquelles les organisations patronales assurent leur représentation et leur fonctionnement interne, je constate que, là-aussi, l’utilisation des DRH, experts techniques, cadres supérieurs payés par les entreprises assurent ce rôle comme si cela faisait partie intégrante du métier pour lequel ils sont payés.
A notre connaissance, le Medef ne rembourse pas l’entreprise qui lui fournit des compétences pour une mission qui est pourtant syndicale. Là aussi, il y a deux poids, deux mesures.

Pour conclure ce propos, je voudrais rappeler que la CGT a largement milité pour qu’évoluent les règles de représentativité syndicale.
Le processus est en cours depuis l’adoption de la loi d’août 2008. Nous ne sommes pas encore au bout du chemin, il reste deux chantiers qui n’ont pas été ouverts jusqu’à présents :
- La représentativité des organisations patronales,
- Des règles de financement plus équitables entre représentation des salariés et représentation patronale adossées à une démocratie sociale renouvelée.

Il serait sain que les travaux de la Commission d’enquête contribue à une prise de conscience des parlementaires sur l’urgence de faire évoluer le droit dans ces deux domaines.

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 20:36


Le Président de la République convoque le 18 janvier un sommet social sur l’emploi. Sans doute conscient des effets très négatifs des chiffres du chômage et de la précarité sur le comportement des électeurs, Nicolas Sarkozy redécouvre subitement les vertus du « dialogue social ».

Quelques semaines après avoir conclu avec Angela Merkel un accord européen accentuant l’austérité et la régression sociale pour tous les salariés en Europe, il est fort probable qu’une nouvelle offensive contre les droits sociaux soit à l’ordre du jour.
Les organisations patronales s’organisent en conséquence. Loin de tirer les vrais enseignements sur les origines de la crise, elles ambitionnent d’en tirer parti pour obtenir la remise en cause des principes fondamentaux du droit social. Ainsi gouvernement et patronat s’entendent pour viser :
- les bases du financement de la Sécurité sociale ;
- davantage de flexibilité dans les horaires de travail ;
- des mesures fiscales et financières pour alléger le « coût du travail » (suppression des prestations familiales, du versement transport à la charge des entreprises et exonérations des cotisations sur salaires jusqu’à 3 fois le Smic) ;
- une hausse de la CSG, de la TVA ;
- assouplissement de certaines règles en matière d’hygiène et de sécurité ;
- la baisse des salaires, en proposant des accords « maintien d’emploi si baisse de salaire ».

Pour la CGT ce serait donnant/perdant pour les salariés.

La CGT considère indispensable de poursuivre l’information et la mobilisation des salariés pour la satisfaction de leurs revendications, notamment sur les salaires et l’emploi.

Elle appelle l’ensemble des organisations de la CGT, ses militants, à prendre des initiatives et des dispositions pour faire du 18 janvier prochain, jour du sommet à l’Elysée, une journée de mobilisation interprofessionnelle.

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 17:54

"Nicolas Sarkozy a pris systématiquement les décisions les plus injustes et les moins efficaces. Les Français ont le droit de lui demander des comptes sur le million de chômeurs supplémentaire depuis juin 2007. Le 18 avril 2007 sur France 2, Nicolas Sarkozy réaffirmait son engagement de ramener à 5 % le taux de chômage d'ici à la fin de son mandat, et précisait que s'il n'y parvenait pas, il dirait : « J'ai échoué et c'est aux Français d'en tirer les conséquences. » Cinq ans plus tard, nous sommes bien d'accord."


Les Echos 27/12/2011

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 23:26

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement les salariés, les demandeurs d’emploi, les retraités, alors qu’ils n’en sont en rien responsables. Cette crise menace l’avenir des jeunes, des plus pauvres, met à mal le vivre ensemble et les solidarités ; elle accroît les inégalités, la précarité, l’insécurité sociale, le sentiment de pauvreté et d’exclusion.
Gouvernement et patronat privilégient les plus riches et démontrent de leur incapacité à sortir le pays de la crise et à répondre aux besoins du monde du travail, des citoyens.
Les grandes mobilisations unitaires de 2010 contre la réforme des retraites ont témoigné d’une volonté du plus grand nombre à plus d’égalité, de justice, à une répartition des richesses créés par le travail.
C’est dans ce contexte que le Front National mène une stratégie visant à obtenir le soutien des couches populaires les plus touchées par la crise et les couches moyennes qui s’estiment « déclassées ». Ce changement de costume du FN n’a pas changé la politique de ce parti, fondée sur le concept de préférence nationale, et pour cette raison et bien d’autres, n’en fait pas un parti républicain comme les autres. Il mène aussi une offensive contre les organisations syndicales, dont la CGT maniant l’anathème contre ceux qui luttent, pratiquant l’entrisme pour dévoyer les syndicats, affaiblir leur audience. Face à ce risque majeur pour la démocratie et le progrès social, pour le monde du travail et les peuples, la responsabilité de la CGT c’est de mener le combat contre ces thèses et d’éclairer les salariés par l’information et le débat, sur la réalité des thèses et des positions du FN, sur le plan économique et social comme en matière de libertés publiques.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 23:18

Le RSA n’est pas, et loin de là, la belle avancée sociale de lutte contre la pauvreté, bien au contraire elle l’institutionnalise rendant les pauvres encore plus pauvres, fragilisant toujours plus des milliers de personnes.

Les conditions, pour être bénéficiaire du RSA, sont plus drastiques que celles qu’il y avait pour devenir allocataire du RMI. Inutile de demander le RSA si un jour vous avez pu faire l’acquisition d’un logement, d’une voiture…Vos biens personnels, votre entourage familial font l’objet d’une enquête minutieuse…ils pourraient subvenir à vos besoins.

Le RSA permet de travailler, et selon les dire du gouvernement d’avoir un supplément de revenu provenant du travail. Que nenni ! Le RSA, et en particuliers le RSA d’activité, privent certains salariés de droits, d’exonérations éventuelles. Pour n’en nommer que quelques uns, la CMU, la taxe habitation et la redevance audiovisuelle, la gratuité des transports sur certains territoires…

Force est de constater que de nombreuses personnes ont encore moins de moyens pour vivre, voire pour survivre. Le rapport récent du conseil national des politiques de lutte relatif à l’objectif de baisse d’un tiers de la pauvreté le confirme. La revalorisation de certains minima sociaux ne se traduit pas par une baisse de la pauvreté, 8,8 millions de personnes vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté fixé à 954 € mensuels.

Le RSA d’activité et bientôt les 7 heures de travail obligatoire sont une véritable aubaine pour le patronat, une main d’œuvre corvéable à merci.

Le RSA n’est qu’un moyen sournois de contrôle social, de stigmatisation des privés d’emploi. La fraude sociale dont on nous rabat les oreilles, il faut la chercher ailleurs. Des milliards de cotisations dues par le patronat aux différentes caisses (Urssaf, UNEDIC, retraites…) n’arrivent jamais à destination.

Les dirigeants du CAC 40, de multinationales, ne sont pas poursuivis. Le gouvernement et le Medef préfèrent s’en prendre aux plus démunis en les rendant coupables d’être le cancer de la société, responsables de la crise.

De l’argent, il y en a. Ce que revendiquent haut et fort les privés d’emploi, les précaires, c’est le droit au travail pour tous comme cela est inscrit dans notre constitution. Ils veulent un travail stable, choisi, qualifiant et correctement rémunéré. Ils veulent vivre dignement et refusent la soumission.

Le RSA ne sera jamais la solution.

Montreuil, le 14 décembre 2011

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 23:16

La CGT se félicite des quelques 200 rassemblements et manifestations organisés dans le pays.

Ils témoignent de la volonté des salariés, des retraités et des privés d’emploi de ne pas accepter les mesures d’austérité qui ne vont qu’aggraver la situation économique et sociale.

En France, comme en Europe, les dirigeants veulent profiter de la crise pour faire passer des réformes structurelles qui sapent le droit social et mènent tout droit à la récession.

Partout sur le continent, à l’appel des syndicats, des mobilisations se construisent pour une Europe sociale. Il faut hausser le ton dans les semaines qui viennent. Le « compromis » de Bruxelles adopté par les chefs d’états prépare une aggravation de la pression sur les salariés alors que les marchés financiers ont préservé leur intérêt sur toute la ligne. Cette Europe là favorise les replis nationalistes.

D’autres solutions existent par une autre répartition des richesses au service du développement industriel, des services publics, de la valorisation du travail et de la protection sociale.

Il n’y a aucune fatalité à cette situation, les salariés doivent se faire entendre beaucoup plus que les institutions financières avec leurs agences de notation.

La CGT entend mettre le « sommet sur l’emploi » de janvier décidé par le Président de la République sous la pression des salariés.

C’est dans cet état d’esprit que nous nous rendrons à la rencontre intersyndicale du 19 décembre prochain.

Montreuil, le 13 décembre 2011

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 12:20

 

Nous, délégués des syndicats CGT de Seine-Maritime, réunis ce jour lors du 42ème congrès de notre union départementale, sommes résolument déterminés à combattre les politiques d’austérité imposées par les gouvernements européens. Ces politiques ont des conséquences sociales dramatiques sur l'emploi et la protection sociale, fragilisant un peu plus chaque jour le salariés du privé comme du public, les retraités et les privés d'emploi.

Cet engrenage doit cesser.

C'est pourquoi, à l'occasion de ce congrès, nous lançons un appel à l'ensemble de la population du département.

La dette, qui justifierait les plans d'austérités n'est pas la notre. Elle est illégitime, résultat de la spéculation et des cadeaux fiscaux faits aux riches et aux patrons. Nous ne devons pas la payer: elle n'existe que pour satisfaire les besoins des gouvernement, du patronat, des banques et des marchés financiers qui veulent laminer nos acquis sociaux.. pour sortir de la crise, il ne faut pas sabrer dans les dépenses mais au contraire mettre en œuvre une autre répartition des richesses.

Les plans d'austérité successifs s'accompagnent d'une multiplication de plans de licenciement: nous affirmons notre refus de tout licenciement et de toute suppression de poste, dans le privé comme dans le secteur public. Nous exigeons une augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux pour répondre aux besoins de la population.

Nous appelons l'ensemble des salariés à s'organiser sur le lieu de travail, à rejoindre et à adhérer à la CGT, à engager le débat avec leurs collègues de travail pour œuvre r au rassemblement de toutes les forces disponibles pour construire le rapport de force nécessaire pour gagner sur nos revendications.

Conscients de la nécessité d'une lutte d'ampleur, nous mettrons tout en œuvre pour soutenir la convergence et l'élargissement de toutes les luttes en cours pour s'opposer aux licenciement et aux suppressions de de postes, à la privatisation des Services Publics et aux attaques sur la protection sociale (retraite, sécurité sociale, mutuelles...), pour plus de justice sociale, pour l'annulation de toutes les mesures d’austérité et pour une autre répartition des richesses.

Nous appelons tous les salariés à s'inscrire dans la journée de mobilisation du 13 décembre prochain, à faire grève ce jour partout où c'est possible et à participer aux initiatives départementales.

Cette journées doit être une étape vers une lutte de plus grande ampleur, avec comme perspective la construction, en 2012, d'une grève interprofessionnelle et unitaire, en France et partout en Europe, reconductible, pour gagner.

Nous ne laisserons pas à nos enfants un monde sans espoir!

 

Adopté à Maromme (76) le 8 décembre 2011

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 14:18

 

2, 3 millions de personnes sont concernées par l’augmentation mensuelle de 21 euros au 1er décembre. Cela porte le SMIC à 1394 euros, soit 1095 euros net. Ce n’est pas un revenu qui permet de vivre dignement, mais tout juste de survivre.

Le gouvernement se contente de cette revalorisation mécanique. Depuis 5 ans aucun coup de pouce n’a été décidé. Du SMIC au seuil de pauvreté fixé à 954 euros par mois, l’écart ne cesse de se réduire !

La CGT revendique une véritable négociation, qui s’appuie sur la réalité des besoins et du coût de la vie dans la société actuelle.

Elle propose de porter le salaire minimum dans le pays à 1700 euros brut, base minimum dans le cadre d’une première embauche pour le ou la salariée sans qualification, sans diplôme, et durant une année maximum.

C’est à partir de ce repère que la CGT entend construire, entreprise par entreprise, secteur par secteur, des grilles de qualifications et de salaires dignes de ce nom.

La CGT place l’augmentation des salaires, la première de ses 10 exigences pour sortir du marasme économique plus particulièrement il est impératif de :
• Porter le SMIC à 1700 euros brut pour 35 heures par semaine ;
• Revaloriser les pensions de retraites ;
• Mettre fin aux inégalités Femmes/Hommes ;
• Revaloriser les minima sociaux ;
• Revaloriser les grilles de salaires ;
• Reconnaître et payer les qualifications ;
• Créer un indice de mesure du pouvoir d’achat.

Ces exigences seront, entre autres, au cœur des initiatives de la journée d’action unitaire du 13 décembre. La CGT appelle les salariés à s’en emparer, ce n’est que justice sociale et impératif économique.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 14:13
Grève historique dans le public :
2 millions dans la rue

Il faut remonter à l’hiver 78-79 pour trouver trace d’une telle mobilisation. Hier 30 novembre, les syndicats des services publics du Royaume Uni ont mobilisé au moins deux millions de salariés dans quelques 1000 manifestations, rassemblements, piquets de grève. Selon le quotidien The Guardian, la grève a principalement touché les services de santé, les écoles (près de 60 % fermées), les impôts, les musées et les transports.
La colère est d’autant plus forte que la veille, le ministre des Finances britannique, a annoncé que la hausse des salaires du secteur public, gelée jusqu’à fin 2012, serait plafonnée à 1 % à partir de 2013. Une mesure qui s’ajoute à 710 000 suppressions de postes d’ici à 2017. Par ailleurs, les agents publics subiront une augmentation des cotisations vieillesse et l’âge de départ à la retraite, aujourd’hui entre 60 et 65 ans, sera porté à 66 ans dès 2020 et jusqu’à 68 ans d’ici à une trentaine d’années.
Les syndicats exigent que des négociations soient ouvertes et ont déjà prévenu le gouvernement Cameron que d’autres grèves seraient organisées s’il persiste dans cette politqiue d’austérité.

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